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C1: le PSG à l'assaut d'Arsenal et de l'histoire
C1: le PSG à l'assaut d'Arsenal et de l'histoire / Photo: FRANCK FIFE - AFP

C1: le PSG à l'assaut d'Arsenal et de l'histoire

L'inlassable quête du Paris Saint-Germain en Ligue des champions passe par une demi-finale aller à grands frissons, mardi à Londres, contre une équipe d'Arsenal souvent intraitable dans son stade.

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Les Parisiens ont deux combats à mener pour atteindre la finale rêvée, celle du 31 mai à Munich. Et le premier round, disputé chez les Gunners, s'annonce aussi indécis qu'épineux.

Cette saison en Ligue des champions, ils ont frôlé la correction durant la phase de ligue, frôlé la perfection contre Liverpool en quarts, puis senti le souffle de l'élimination face à Aston Villa.

Quel visage montreront-ils cette fois au coup d'envoi (21h00), face à des Gunners réputés pour leur quasi-invincibilité à domicile?

Les champions de France seront en tout cas poussés par 2.500 de leurs bruyants supporters, à l'Emirates, et par la foi inébranlable de leur entraîneur, aussi.

"L'objectif est difficile à atteindre. Cette pression ne nous étouffe pas pour autant, on est ambitieux", a lancé Luis Enrique lundi. "L'équipe a beaucoup de confiance, parfois on est moins brillant mais cela fait partie de la vie".

- Moins de flamboyance -

Après un début d'année 2025 enflammé, la belle mécanique parisienne s'est en effet un peu grippée, de la défaite 3-2 contre Aston Villa à Birmingham à celle de vendredi contre Nice (3-1), la première de la saison en championnat.

La défense des Rouge et Bleu est poreuse et sa charnière formée par Marquinhos et Pacho, moins solide. Le milieu Ruiz-Vitinha-Neves est moins rayonnant et le leader d'attaque, Ousmane Dembélé, voit son efficacité décliner.

Autrement dit, les voyants ne sont pas au vert avant d'affronter le club londonien, invaincu chez lui depuis deux saisons en Ligue des champions, et invaincu face au PSG en cinq confrontations.

Pour rejouer une finale de Ligue des champions, cinq ans après la première perdue contre le Bayern Munich, il faudra donc franchir un gros obstacle avec Arsenal, tombeur du Real Madrid au tour précédent (3-0 et 2-1).

L'équipe de Mikel Arteta a soufflé le champion sortant grâce à un collectif solide et bien huilé, et des performances majuscules de Declan Rice et Bukayo Saka, entre autres.

C'est "une équipe capable d'attaquer et de défendre tous ensemble, (avec) des individualités de haut niveau comme nous, sans en être dépendantes", a décrit Luis Enrique.

Sous la baguette de l'entraîneur espagnol, le PSG a produit un football léché, enthousiasmant et parfois irrésistible, tout en faisant oublier le départ de Kylian Mbappé l'été dernier.

Avec sa star française, le club de la capitale a échoué l'an passé en demi-finales, fauché par Dortmund, trois ans après une déception similaire face à Manchester City.

- Dembélé contre Saliba -

Le leader d'attaque s'appelle désormais Ousmane Dembélé, devenu un numéro 9 inarrêtable entre mi-décembre et fin mars, avant de voir son étoile pâlir ensuite.

A Londres, Paris aura besoin de retrouver l'efficacité de son dribbleur virtuose face aux Gunners de William Saliba, tête de gondole de la meilleure défense de Premier League.

Mardi, Arsenal aura le soutien de son public, dans un stade plutôt policé mais capable de faire monter les décibels quand l'hymne de la Ligue des champions retentit. "Jouons chaque ballon ensemble!", a lancé Mikel Arteta aux supporters, lundi.

Les Gunners n'ont, comme le PSG, disputé qu'une seule finale de C1, en 2006 (défaite contre Barcelone).

"L'histoire n'est pas pertinente", a coupé Arteta, l'entraîneur qui a ramené Arsenal dans la grande Europe après une longue absence. "Je suis davantage intéressé par le passé très (récent) pour être meilleur demain".

Arsenal fait actuellement partie des "quatre meilleures équipes d'Europe", en dépit des multiples blessures qui ont émaillé la saison, "c'est une belle histoire mais nous en voulons plus", a-t-il lancé. Le club anglais évolue sans avant-centre de métier depuis les blessures de Kai Havertz et Gabriel Jesus et sera privé du milieu Thomas Partey (suspendu mardi), voire de Mikel Merino (incertain).

V.Agnellini--IM